[Histoire] Groupe : Loriane-Delimperion Zt-Insolence Eagle-Zeta

Je me promène dans les rues d'Astrub; il fait bon, le temps est excellent. Cela faisait plusieurs journées que je cherchais des réponses, mais c'était décidé, aujourd'hui je partirais de cette ville, dont je ne tirerais aucune information. Cependant,j'avais oublié chaque endroit du monde des douze que je connaissais, seul quelques images flou me revenaient .

Je décidais donc de me rendre dans l'une des plus grandes cités du monde des douze, la cité de Bonta. Mais avant, il fallait que je trouve de l'argent, comment faire ? Je m’engageais donc en tant que mineur, un métier très difficile mais assez bien payer. Au bout de quelques heures de sueurs et de douleurs, j'avais gagner une bourse de kamas bien remplis. Une fois arrivé dans la cité des anges, il fallait que me mette à la recherche d'information. Je me rendis donc à la tour des Ordres.

C'est l'heure de partir d'Astrub, trop de pauvres, pas assez pour vivre.
Mais où aller? Bonta? Non, ils sont riches mais trop bien gardé c'est risqué. Brakmar? Que des guerrier, rien à voler. Amakna? Paisible, un peu de commerçant, c'est l'endroit idéal où aller pour moi.

Je me met en route, sans un sous un poche. Je vais devoir voler un voyageur ou un paysan au passage. Pas grave, aucun scrupule, aucun remords sinon c'est la mort.

Voilà, j'arrive au chateau, des éleveurs sont présents, des cibles faciles et riches.
Mais avant je dois me renseigner sur la région.

Cette affiche qui parlait de salaires d'or pour les nouvelles recrues brakmarriennes, cela pourrait être intéressant. Des guerriers riches, ça se vole facilement après une beuverie le jour de repos.
En route.

Une fois arrivé à la Tour des Ordres, je demande à m'entretenir avec leurs chef. Un Sadida impétueux; il m'a l'air d'être expérimenté. Je lui demande des renseignements, si il connait un certain "Eagle". Celui-ci demande immédiatement aux gardes de me fait arrêter , cependant je ne me laisse pas faire. Je combat à main nue, ce n'est pas simple. Je réussis à en mettre quelques uns à terre grâce à des droites bien placées, cependant, le nombre ainsi que leurs armes leurs permettent de prendre le dessus, ils réussissent à m'arrêter et m'enfermer.

Je passe plusieurs heures dans le cachot Bontarien, me posant des tonnes de questions. Jusqu'au moment ou j'entend un bruit. Je remarque les bruits de pas, en déduisant ainsi que c'est un Sram.

<< Ne t'inquiète pas, ceci est une mission d'infiltration pour libérer nos confrères Brakmariens, me dit-il à mi-voix >>

Une fois libéré, je décide de suivre le groupuscule jusqu’à leurs cité. Je reste dans mon coin, ne parlant à personne. Nous marchons plusieurs journées, en traversant les plaines de Cania ainsi que les Landes Sidimotes pour enfin arriver à la Cité des Démons.

Je me rend à la Tour qui domine la cité tout entière. Je demande à rencontrer le chef, en espérant un meilleur acceuil qu'à Bonta. Ainsi, après plusieurs heures d'attente, on me conduit jusqu'à un Xelor.

Brakmar, l'incarnation même de tout ce qui bafoue mes valeurs. Tromperie, vol, corruption, et même meurtre.. et j'en passe. Mais qu'est ce que je fais là? N'arrêterais-je donc jamais de courir? Ce bar sens la charogne, c'est insupportable.. Que de la racaille, surtout des srams et des roublards.
Ils me regardent, me suivent où que j'aille.. Mes parents.. ma soeur..
Ils sont là, essoufflés , perdus.. quelle bande d’empaffés! Engagés pour me traquer, m'attraper et me ramener.. des mercenaires. Des moins que rien, inutiles, incapables. Mais je suis fatiguée... Tout ralentis, les bruits s'estompent et je n'entend bientôt plus que le battement de leurs coeurs. Cinq mètres.. non, six. Je perçois leur respiration saccadée, je vois leurs yeux scruter la salle. Ils m'ont vu, ça ne fait aucun doute. Ils se sont calmés, leurs battements de coeurs sont réguliers, leur respiration et calme, leur regard est fixe. Mais c'est trop tard pour eux. Un seul regard, une seule seconde.. Mes dagues sont profondément plantées. Ils ne respirent plus, leurs yeux sont vides à présent. Personne ne réagit, personne ne m'arrête. Je sort, laissant des cadavres derrière moi, encore.. Mais comment ai-je pu faire ça? Mais qui suis-je à présent? J'ai peur, peur de moi même.. Les rues sont sombres, les ruelles encore plus. Je ressens leur présence, ils arrivent.
Imposants, armés, entrainés, puissants. La garde brakmarienne, l'élite de l'armée créée par le feu général Otto Mustam. Je suis finie, condamnée. A quoi bon se débattre. Mais la fureur reviens, la peur s'estompe.. mon arc est tendu, mes sens sont aiguisés, mes pointes de flèches sont affutées. Je suis prête.. à mourir? Non.. je suis prête à tuer!!

J'étais encore couvert de saleté quand j'allais enfin le rencontrer, après ces heures d'attente. J'en ai profiter pour méditer, cela m'a fait le plus grand bien. Je gravis les marches, accompagné de mercenaires. Les portes s'ouvrent, et je le vois. Les gardes s'agenouillent immédiatement, cependant, je scrute encore un peu se personnage. Physiquement ? Il n'a rien de spécial, malgré cela, je ressent ce sentiment étrange lorsque je le regarde dans ces yeux. Je m'agenouille également, il vaut mieux que je ne m'attire pas ces foudres.
Le xelor lança aussitôt une aiguille à un vitesse folle vers moi, cependant, je réussis à l'esquiver. Sûrement un test.
<< Pourquoi es-tu venu ici ? Sa voix ferme me glaça le sang; il ne rigolais pas.
-Bonjour, humble maître, je suis uniquement un homme en quête de réponse, mon nom est Eagle. Je n'étais pas très imposant physiquement, de plus, rabougris par les derniers jours, je ne ressemblait plus à grand chose.
-Les réponses, ce n'est pas ici que tu les trouveras, mais en voyageant. Cependant, il me semble que tu pourrais faire une bonne recrue. Voyons voir cela, chuchota-t-il. >>

Il fit un geste ample et soudain, je me retrouvais face à 3 gardes armés. Leurs prise sont assurés; ils ont confiance en eux. Le premier fonce vers moi en réalisant une attaque verticale, facile à éviter, cependant, cela ne m'intéresse pas. Je me saisi de l'arme, quitte à encaisser un coup, puis je m'accroupis pour lui donner un coup dans les jambes, le garde tombe mais je garde son arme en main.

Les deux autres garde hésitent, mais ils foncent vers moi afin de m'avoir à deux. Après une passe d'armes assez lente je dois l'avouer, je réussis à entailler la main porteuse de l'arme d'un des adversaires. Malgré l'avantage que j'ai pris, le premier garde, encore à terre, me fit trébucher. Erreur de débutant. Une fois à terre, le combat fût plus égal, deux d'entre eux sont armés, mais un seul peut utiliser correctement son arme, je vais donc l'attaquer en premier. Après quelques minutes, les trois gardent sont à terre, et me voila debout face au maître. Ce n'étaient pas les meilleurs gardes Brakmarien, mais qu'est-ce que me réserve encore ce Xelor dont je ne connais point le nom ?

La mort, le désespoir.. Où suis-je? Qui.. qui suis-je?... Pendant un instant j’oublie. Puis tout revient: la citadelle, mes parents, ma soeur.. La Flèche Noire Des Pourfendeurs... Mais pourquoi? Pourquoi cette violence, pourquoi cette haine... J'ai tué, et j'ai aimé ça... Je dois trouver, trouver ma voie, trouver des réponses aux questions qui me rongent. Je le vois à nouveau, cette brillance, cette clarté.. L'éclat rouge brasillant de celui qui trouble mon esprit.. Je dois le revoir, oui.. je dois le posséder! Je.. non! Pourquoi?.. Oui... Pourquoi lutter? Tu dois tuer ta reine et me reprendre à elle !
J'ai froid et pourtant l'air de la pièce est si chaud, chaud du feu de la cité.. Oui .. je me souviens, je suis à Brâkmar...

Ca y est, brakmar la fourbe est tout autour de moi. Je dois trouver le quartier de la garnison pour pouvoir commencer à travailler.
J'y suis, allez maintenant plus qu'à attendre qu'ils soient ivres et je pourrais prendre des vacances sur Moon.
Bon... C'est qu'ils sont long pour l'être ces bougres.
Enfin! A moi la fortune, celui là ne marche plus droit, et semble avoir une bourse pleine d'or.

Je le suis, une ruelle sombre comme tant d'autres dans cette ville, et je pourrais le ruiner.
On y est, je me rapproche furtivement, je sors mes dagues, et... paf, je ne peux plus respirer, ma vision se trouble. C'est ce guerrier qui m'a prit dans son piège, il m'avait senti le suivre. Et là il va sans doute me tuer, vite je me cache pour repartir avant de mourir.

Je suis en sécurité sur les toits, cette ville n'est pas encore pour moi. Il me faut de l'entrainement, beaucoup d'entrainement.

Je revois cette affiche parlant du recrutement de guerriers pour brakmar, qu'ai-ja à y perdre? Rien, cela ne peut que m'être bénéfique, que ce soit pour l'entrainement ou les primes.

Il ne me reste qu'à être accepté. Au travail.

Je ne souffre pas, mais je suis blessée.. Tiens, qui est-ce?
-'Bienvenue parmi nous ma mignonne! Ca va mieux?'
-'Heu.. Oui merci, mais.. qui êtes vous?'
-'Mon nom c'est Runagh, et je t'ai soigné.'
-'Ah.. Je.. Je te remercie.'
-'Elle a l'air bien calme, on m'avait pourtant mis en garde.' chuchota t il.
-'Excusez moi mais.. pourquoi suis-je attachée?'
-'HAHAHA!! Tu le sauras bien assez tôt! Tu aurais mieux fait d'y rester, crois moi!'
-'Hein?'
-'Non rien, ne fais pas attention quand je parle. Bon tu m'as l'air bien calme, et de toute façon tu es trop faible pour faire quoi que ce soit, je le sens.' dit-il en défaisant mes liens. 'Allez! Je t'en prie, fais comme chez toi!'

C'est étrangement propre ici, comparé à l'extérieur. Sans doute l'infirmerie des hauts fonctionnaires et autres personnes importantes..
Je m'approche de la fenêtre, l'air est si chaud.. il caresse mon visage. C'est comme si le mal m'embrassais.
Que c'est haut, j'ai du mal à distinguer les formes, je dois être vraiment faible..
Mais comment? Comment me suis je retrouvée ici?
-'Si tu n'avais pas été aussi bonne avec tes adversaires, c'est eux qui seraient ici, peut être même six pieds sous terre!'
-'De.. quoi?'
Je me retourne mais il n'y a personne.. Cette voix venais.. de l'intérieur? Non.. c'est lui, il est toujours là.
-'Evidement que je suis toujours là! Tu croyais que j'allais partir? HAHAHA!'
-'Non! Laisse moi! laisse moi...'
-'Mais quelle idiote! Tu m'as beaucoup déçu tu sais? Je te croyais plus intelligente. Si tu m'avais laissé faire, ce xelor serait mort à l'heure qu'il est. Tu es faible..'
-'Va t'en!!! '
-'Je n'irais nul part!'

C'est si haut.. le mal qui me ronge est.. incurable. Si je saute maintenant, vais-je prendre mon envol et rejoindre mes parents, ma soeur? Ou vais-je m'écraser et m'enfoncer dans les entrailles de la terre, prise au piège au milieu des damnés et des démons?
-HAHAHA! Mais à quoi songes-tu? Tu ne penses tout de même pas sauter? Tu n'en as pas le cran, jeune sotte!
-Tais toi!!!!Fais je à voix haute.

Je suis si légère, j'ai l'impression de planer... Est ce ça, le sentiment de liberté que j'avais perdu? C'est si agréable.. La mort m'attend en bas de ma chute. Je n'ai plus peur. J'entend la voix de Runagh s'estomper dans les airs... Puis plus rien.
La liberté s'envole, et les démons reviennent..
-'Et tu croyais que j'allais te laisser faire? Haa! Petite idiote!'

D'un seul coup je me sens plus vive, plus légère.. Mon regard va plus loin qu'il n'est jamais allé, et mes pieds foulent les courants d'air comme si j'étais à même le sol.. Le temps semble s'écouler plus lentement, je suis si .. rapide.
Puis plus rien.. j'ai touché le sol sans doute. Mais.. je suis en vie, comment est ce possible? Je me relève. Un personnage vêtu d'une grande cape sombre se tient devant moi. Pendant un instant je crois voir un sourire se dessiner sur son visage:
-'Belle chute' dit elle. Oui, c'est une femme.
-'Mer.. merci.'
-'Quel est ton nom?' demanda t elle.
-'Je.. Et toi? Quel est le tiens?'
Elle rit:-'Mon nom n'a pas d'importance, mais comme tu vas mourir.. Je me nomme Insolence.'
-'Je vais mourir?'
-'Oui, au moment où j'ai besoin de tester mes capacités tu tombes du ciel devant moi! N'est ce pas amusant? Bien.. Maintenant, en garde!'

J'arrive à la milice, un larbin tente de me prendre de haut, je suis méprisé, je ne supporterais pas ça plus longtemps que nécessaire mais je dois rentrer dans cette armée donc je baisse la tête et les yeux en cachant ma rage.
Il me dit de descendre à la cave, est ce un piège? Ne fais confiance à personne, prévois toujours le pire et peut être que tu vivras... De toute façon je n'ai pas le choix, mais je dois me tenir sur mes gardes. Je descend, il me suit, je commence à sortir discrètement mes dagues. La cave est sombre, je n'y voit rien, je dois repérer pour pouvoir espérer m'en sortir.
Une voix sort des ténèbres, au fond, et demande qui ose le déranger, et pourquoi, le larbin lui répond qu'un fou veut s'engager, l'autre éclate d'un rire sadique, je ne suis pas rassuré. Des torches s'enflamment, Il me toise, me décrypte, lis en moi, Je ne sais où me mettre. Un long moment passe, il déclare que je suis un voleur et un assassin, je n'ose lui mentir.

Un autre long moment, je sens le bourreau venir, mais que faire? fuir? Non. Se battre? Autant tenter de voler un énutrof. Ne reste que l'attente et l'espoir.

Il parle dans sa barbe, bien que n'en ayant pas, ne se rendant pas compte que je peux l'entendre: "Contraire aux règles, mais on a besoin de soldats, il pourrait faire l'affaire pour quelques petites missions."
Il me parle d'un coup, je ne m'y attendais pas, je sursaute :"Bien je vais te tester, si tu réussis tu auras une chance, sinon c'est la mort"

Je ne peux qu'accepter, je le sais, il le sait. Je n'aime pas ça, je lui dit que c'est bon, j'écoute, attentif au moindre détail. Bien, je dois tuer quelqu'un ce soir, n'importe qui qui ne soit ni enfant, ni vieux. Sans arme. J'ai 1 heure je dois me dépécher pour trouver ma cible.

Je sors de la cave mais je suis suivis, je ne sais pas qui mais je le sens, on n'était donc pas seulement trois dans cette cave. J'ai peur, malgré mon repérage je n'ai rien perçu. En sortant de la tour j'entend un bruit de chute. Une femme, archère apparemment, vient de tomber devant moi manquant de peu de me tuer, voilà une cible parfaite.

J'engage la conversation. Je lui annonce sa mort prochaine. Le combat commence.

Je passe derrière elle, tentant de lui briser la nuque, elle n'est plus là! Je tourne la tête, je vois un poing arriver, je ne peux l'éviter, ça fait mal je tombe. Elle rigole, je n'aime pas qu'on se moque de moi je m'énerve, elle continue. Une flèche part, je ne peux que me rendre invisible et attendre pour me remettre, ce que je fais. Elle me cherche, faisant exploser le quartier pendant que la garde arrive, mais elle continue, tue 6 des huits gardes arrivant, et faisant fuir les deux autres qui crient à l'aide. J'invoque un double que j'éloigne pour attirer son attention, elle tombe dans le piège, le piège mortel que j'ai placé mais cela ne suffit pas. J'arrive de nouveau derrière elle mais elle nous disperse et fuit. Tant pis je l'empoisonne et je retourne me cacher, le temps qu'elle tue mon double.
La garde arrive derrière moi et m'arrête, l'archère me voit et hurle que je suis à elle, s'attaquant aux gardes. Je ne comprend plus rien, je l'immobilise et m'éloigne un peu pour lui parler et la remercier, elle se met à pleurer en voyant les gardes, c'est à ne plus rien y comprendre. Je tente de gagner du temps pour récupérer, elle parle je fais semblant de l'écouter, ça marche.
Une explosion! Je saute à terre, c'est encore elle qui détruit le quartier, sa folie est en train de la tuer et moi avec, il faut que j'agisse. Je m'approche et lui donne un coup de dague au nombril manquant de peu l'aorte, elle m'oblige à reculer avec ses flèches et continue à tout détruire.
Une tour s'effondre je ne peux éviter d'y échapper, elle non plus sans que je puisse savoir si elle s'en rend compte.

Quelle lumière, vive et claire.. Je reconnais cet endroit: les champs de frostiz, les sous bois de frênes et de chênes, la rivière Vérité qui serpente dans la vallée.
Le temps de cligner les yeux et je me réveille. Ce n'était qu'un rêve..
Quelle chambre: à la fois lugubre et accueillante. Les objets, pour le peu qu'il y a, sont rangés méthodiquement. Tout à sa place, rien ne fait désordre. J'ai comme l'impression que même le lit dans lequel je me trouve n'a jamais été défait.
Quelqu'un est dans la pièce, face à la fenêtre. Il ne touche pas le sol, stupéfiant.

-"Qui es tu?" dit il.
Je ne répond pas.
-"Je vois.. tu fais encore la difficile." Je reste bouche bai tandis qu'un bâton se matérialise dans sa main droite. "Je n'aurais aucun mal à te faire parler."
-"Je vous en prie, tuez moi!"

Il tourne la tête, et dans le coin de son oeil j'aperçois la mort.. Celle que je connais bien.

-"Et pourquoi accèderais-je à ta requête?"
-"Si vous ne me tuez pas aujourd'hui, vous le regretterez demain ." Dis-je comme on cite un proverbe.
-"Moi je pense que si je ne te tue pas aujourd'hui, tu tueras mes ennemis demain" rétorqua t il.
Il était calme, posé. Il me scrutais, il ne détournais pas son regard, et je ne pouvais pas le regarder dans les yeux sans détourner le miens.
-"Je m'appelle Eva-Windarrow "
-"La Flèche Noire Des Pourfendeurs? Ca explique certaines choses.."
Il semblait en savoir plus sur moi que je n'en savais déjà. "Ecoutes moi bien, à partir de maintenant tu es sous mes ordres. Obéis moi et tu auras des réponses. Désobéis et tu ne sauras jamais qui tu es vraiment."
-"Je t'en supplie, dis moi comment connais tu ce nom?" demandais je.
-"Je te l'ai dit, obéis et tu sauras." répondit il.
-"Dis moi quelque chose, n'importe quoi!"
-"Tu n'es pas folle. Cette rage et cette vitesse dont tu fais preuve quand tu es en danger, c'est le mal qui te l'octroie."

Mes yeux s'emplissent de larmes et celles ci descendent jusque sur mes lèvres.. Ce goût de fer.. c'est du sang. Des images me reviennent, je vois ma soeur mourir, je vois mes parents mourir.. et je vois l'éclat brasillant de la rage, la lumière démoniaque émanant du dofus de la matriarche.

Je m'allonge: -"Je ferais tout ce que tu me diras de faire, je t'obéirais, je te suivrais et.. j'attendrais les réponses.... les réponses......"
Je finis par m'endormir de nouveau.

Les cloches de Brakmar sonnent. Sombres et lugubres, leurs bruit tonitruants doivent sans doute réveiller toute la ville. Elle sonne 5 fois. Les futurs recrues sont regroupés, mais je préfère rester à l’écart, attentif, j'observe la scène qui se déroule. Le Xelor, posté au dessus des recrus pour que chacun le vois prend la parole :

<<Bien le bonjour, dit-il avec un sourire mi-satisfait, mi-sournois. Le moment est venu de vous tester. >>

Pendant ces simples mots, une Sram attire mon attention. Le geste est rapide, efficace et effectuer avec précision. Sa main ressors de la poche avec un petite bourse. Je me dit qu'elle ferait un allié de choix mais que je devrais me méfier d'elle.

<< Toute d'abord, veuillez me suivre>>

Il nous emmène dans une vaste salle, ou sont disposé touts type d'armes. De l'arc au marteau en passant par l'épée, chacun y trouverais sont bonheur.

<< Choisissez une ou plusieurs armes ici présente, elles vous sauront utiles>>

C'est la ruée, chacun se précipite. Toujours en retrais, je repère déjà les bons éléments donc il faut se méfier, ainsi que les apprentis : un iop prend une longue épée, cependant, celle-ci ne tiendras pas longtemps, ça résistance est moindre, une jeune ecaflip qui choisis quand à elle des dagues effilochés, mauvais choix. Malgré ces débutants, je remarque des guerriers expérimentés : un Osamodas qui choisis un marteau solide, même s'il n'en a pas l'air, une eniripsa qui choisis une baguette éthylique, très pratique. J'aperçoit la Sram qui choisis ces dagues, un très bon choix d'après moi. Non loin de moi, une crâ reste en retrait. Elle possède ces propres armes, mais le Xelor reste à côté d'être, à la fois protecteur et gardien. Je croise le regarde de celle-ci. Noir. Pas commode cette fille à première vu. Une fois que tout le monde aient choisis leurs armes, je m'approche de celles-ci et choisis une épée. Souple, légère, mais résistante, elle est également bien aiguisée.

Que peut-il nous faire faire ? Une baston générale ? Un épreuve d'endurance ? De précision ? Cela risque d'être compliqué, surtout que je n'ai pas récupéré depuis quelques temps et que je suis épuisé.

Ce couloir est si long.. Deuxième, non.. troisième porte sur ma gauche. Oui, c'est ça, je le sens. Une grande salle ornée de trophés et parée de tableaux et tapisseries plus resplendissantes les unes que les autres. Tiens, au fond, cette porte attire mon attention. Un petit escalier se trouve derrière. Je descend. C'ets immense en bas, sans doute le hall. A droite, une petite salle remplie d'armes et armures en tous genres.

J'ouvre les yeux, encore un rêve. Je me lève, ma blessure au ventre me fait souffrir mais c'est supportable.. Mais.. quelle blessure? Où? Quand? Je n'y comprend rien.
Qu'il fait froid tout à coup:
-'Sors de la chambre.' dit une voix, mais ..
-'Ne t'inquiète pas, fais ce que je te dis.' Oui, cette voix est dans ma tête! Je la reconnais..
-'Tu vas rester plantée là longtemps? Allez!'

Je sors. Il y a un long couloir, presque interminable.. qu.. hein? mais.. je le connais ce couloir! Je marche, ce couloir et si long.. j'ai comme une impression de déjà vu. Deuxième, non.. troisième porte.. à gauche bien sûr. Etrange.
J'entre. Comme je m'y attendais: des trophés, des tableaux, des tapisseries.. La petite porte au fond de la pièce. Je l'ouvre: l'escalier, évidement. Je descend.. encore. Quelle sensation étrange. Tiens, voilà le hall.. et à droite..:
-'Enfin, tu en as mit du temps.' dit la voix dans ma tête.
-'Dixit celui qui peut le manipuler à sa guise.' penses je. Oui, c'est le Xelor.

Des guerriers entrent.
-'Restes près de moi, veux tu.' dit il.
Je ne répond pas.

Ils s'observent tous, observent tous les armes mises à leur disposition et choisissent.. leur arme et sans doute celui qu'ils désirent tuer en premier.

-'J'en prend une?' demande je.
-'Non.' répond t il.
-'Alors je peux garder mes dagues?'
-'Oui. De toute façon tu ne seras pas de la partie aujourd'hui.'
-'Ah. Et que vais je faire alors?'
-'Dès que tous les guerriers seront prêts, je t’emmènerais avec moi. Tu dois être vue par le conseil.'
-'Pour quoi faire?'
-'Pour décider de ton sort.'
-'Bien, si tu l'as décidé.'
Il ne répond pas.

Les guerriers sont prêts. Les trois quarts d'entre eux sont pitoyables, inutiles. Quand je les vois, armes en main, j'ai des envies de meurtre.. c'est terrifiant.
Un jeune sacrieur croise mon regard. Il me scrute, impassible. Il détourne le regard et choisis une arme. Il a prit son temps, et a donc bien choisis. Ca y est, tout le monde est équipé. Tiens, cette sram.. je la connais, je crois.. Je regarde par la fenêtre: hier tout semblait si .. noir, mais aujourd'hui mon esprit y vois de la clarté, la clarté du sang rougeoyant qui a coulé, coule, et coulera toujours ici, à Brâkmar.
Puis le xelor prend la parole.

L'agitation prend fin, tout le monde se replace avec ses armes. Le jeune iop innocent à côté de moi ne survivra pas bien longtemps, il s'est rué avec toute la fougue propre à la jeunesse sur une énorme épée qu'il a du mal à porté. Sans compter le fait qu'il n'y plus un sous en poche et qu'il ne s'est rendu compte de rien. Pitoyable. J'ai trouvé des dagues de rechange, parfaitement équilibrées et affutées. J'aurais voulu prendre un arc, comme ceux qu'utilisent les pécheurs, mais je n'ai pas encore l'expérience ni la force nécessaire pour m'en servir convenablement, le temps viendra où je pourrais tuer de loin, sans risque. Tout vient à point à qui sait attendre.
J'espère que ce ne sera pas long, quoi que ce soit, la nuit a été courte entre la cratte totalement folle, la nuit dans une auberge de misère, et le réveil avant même l'aube. Mais grace à ce iop je pourrais dormir mieux quoi qu'il se passe aujourd'hui.
Je crois avoir vu la cratte avec ce fameux Xelor, je ne comprend pas encore ce que cela implique mais je n'aime pas ça.
Je dois me reconcentrer sur le moment présent, tout le monde s'active mais je ne sais pas pourquoi, foutu sommeil.

Continuez sans moi.

Eagle c'est fait planter et est mort !